Jeremy Banster commence sa carrière d’acteur en intégrant la Classe Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris en 1995. Ses professeurs y sont Jean-Pierre Martino, Tsilla Chelton, Didier Sandre. En 1997, il reçoit le prix de jeune talent ADAMI au Festival du film de Cannes1 et prouve ses talents de comédien à la fois au théâtre, en jouant Shakespeare, Musset, Marivaux, à la télévision et au cinéma aux côtés d’acteurs tels que Claude Brasseur dans La Taule et Richard Bohringer dans Les Coups Bas. En 1998, il écrit et réalise son premier court-métrage, Les Portes Blanches. En 1999, il fonde sa compagnie théâtrale, BENSYL puis adapte et met en scène Montserrat d’Emmanuel Roblès, avec le soutien du Théâtre de l’Odéon et la production du Théâtre de Corbeil-Essonne. Il y interprète l’officier Montserrat, dirige dix comédiens, veille sur les décors et la direction artistique. Le spectacle est ensuite produit au festival d’Avignon. En 2000, il écrit et réalise son deuxième court-métrage, Règlement de Contes produit par Folie Films, qui est sélectionné au festival international du film de São Paulo et au festival international du film de Buenos Aires. Il obtient le prix du Jury de la meilleure réalisation au festival des actrices de St Claire sur Epte (France), présidé par Annie Girardot. Le film a été acheté par le producteur Claude Zidi et distribué en salle sur 400 copies et aussi diffEn 2001, il écrit de son premier scénario de long métrage, Et Pourtant si désirable, pour Blue Film. En 2004, il tourne son troisième court-métrage, La Pute produit par Cantina Films. De 2005 à 2009, il assure la sélection et la direction artistique du Festival du Film Franco-Britannique du Touquet. En 2009, il réalise à Cayenne un cinquième court-métrage. La même année, il met en scène au théâtre Croisades de Michel Azama, et crée au théâtre de l’Espace Cardin le personnage de Henri dans Voyage pour Hennoch de Hadrien Raccach. En 2011, Jeremy joue aux côtés de Roger Dumas dans Le Nid d’Aurélien Drach (prix du meilleur film étranger au Festival d’Atlanta) et dans Je t'aime réalisé par Hassan Fathi, un long-métrage iranien tourné à Paris. En 2012, il tourne à nouveau sous la direction d'Aurélien Drach dans Il neige sur Acapulco et assure la production exécutive du premier long-métrage de Rachid El Ouali, un road movie tourné en Corse : Ymma. En 2013-2014, il réalise dans la forêt guyanaise son premier long-métrage, La Vie pure, un biopic tiré de la vie de l'explorateur français Raymond Maufrais2. Le film est nominé deux fois aux Lumières 2016, Meilleur Premier film pour Jeremy Banster et Révélation masculine pour Stany Coppet. Il obtient aussi l'Orchidée de bronze au festival du film de La Réunion en 2014 et est sélectionné dans une quinzaine d'autres festivals nationaux et internationaux. En 2021, il quitte la série Un si grand soleil dans laquelle il jouait le rôle de Julien Bastide depuis 3 ans.